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  • Juliette

Dessine moi une maison...

Dernière mise à jour : 22 avr. 2020


Au fur et à mesure que nous avançons sur le chemin que nous avons choisi, le terrain se structure et le projet s’affine. Nous continuons de visiter des personnes qui se sont lancées dans l’aventure du bio et de la permaculture afin d’échanger et de poursuivre la réflexion.


Nous sommes clairement utopiques et nous n’avons pas encore rencontré de projet dont les aspects juridiques et sociaux portent également les valeurs de partage et de solidarité. Il s’agit d’entreprises classiques qui, du fait de leur petite taille notamment, mais pas uniquement, sont confrontées à l’absurdité de notre système économique et qui donc, utilisent des systèmes D pour pouvoir respirer. Le monde d’aujourd’hui ne laisse guère de place à la liberté et à l’autonomie…


En résumé, la réflexion qui se présente à nous est de savoir quelle forme nous voulons donner à notre projet, cette forme ayant des incidences sur les aspects économiques, sociaux et financiers ?


Notre idée de départ, qui évoluera sans doute avec les propositions et autres idées, est de concevoir un espace qui permette de créer de la richesse écologique, sociale, économique, suffisamment libérée de l’asservissement capitaliste (vaste projet!).

Comme notre critère principale est que le profit n’est pas la finalité de la ferme, même s’il fait partit de l’équation, du coup le statut associatif semble y correspondre le mieux et notamment l’association collégiale (dans laquelle chacun de vous, qui lisez ces lignes, pourrait être membre). Cette association pourrait s'affilier à l'économie sociale et solidaire, voire à obtenir l'agrément pour être reconnu d'utilité publique.


Ainsi, il serait possible, dans un second temps, de recevoir des volontaires en service civique et/ou associatif. Ces quelques éléments sont des pistes et là nous accueillons vos observations et vos propositions pour nous y aider ( lâchez vous ! ).


Concernant les aspects commerciaux quelques idées: proposer aux consommateurs et à toutes personnes intéressées d’adhérer à l'association (différentes qualités de membres peuvent être prévues pour cela) et bénéficier des produits en retour, voire participer activement aux travaux de la ferme. Créer quelque chose comme un jardin partagé ou des jardins familiaux dans un cadre plus restreint bien sûr. Adhérer au woof et ainsi permettre à des personnes de découvrir autrement la Martinique, mais cela nécessite une autre logistique…


Je vous laisse réfléchir à ces premières lignes et nous transmettre vos retours par la voie qui vous convient : commentaire, mail etc...


En attendant (la germination du projet !!), nous poursuivons nos travaux et notamment ceux du « carbet polyvalent ». Pour la petite histoire qui peut s'avérer longue, nous avons fait appel à un « koudmen » (coup de main) pour couler la dalle qui mesure 5m par 6m.

Au préalable, nous avons délimité le terrain, creuser sur une surface d’environ 5 cm sur le milieu et environ 20 cm sur la périphérie. Ca faisait donc une sorte de canal tout autour.


L’étape suivante consistait à réaliser le coffrage et franchement ce n’était pas une mince affaire. Déjà on s’est rendu compte que notre soit disant rectangle n’était pas d’équerre !! et pour planter les planches en bordure du « canal », c’était franchement galère.


Heureusement….zorro est arrivée é é..en la personne de Maurice notre voisin que nous avions sollicité pour nous donner quelques conseils. Et là je dois dire que s’il est une chose rare de nos jours, ce sont des gens aussi généreux. Car tout de même, il est arrivé aux environs de 10h ( il pleuvait ce jour là comme vache qui pisse par moment ) et il n’est repartit que vers 16h, une fois que le coffrage était fini et les poteaux en place car il ne voulait pas laissé le travail inachevé !! ( il s’est rendu compte que nous étions des brèles :-( ).


Nous aurions fini par réussir, je n’en doute pas, mais sans doute pas de manière aussi efficace et pas pour terminer le jour même. Pff, quand on dit que le plus technique sur une dalle c’est le coffrage, nous pouvons confirmer!

Le lendemain, une petite équipe est arrivée pour nous aider à couler la dalle et ce fut un moment épique!!



Nous avions achetés du béton prêt à l'emploi (pour le coût moindre en rapport au détail ou en toupie..). Oupss personne n'avait entendu parlé de ce matériau (même pas le gars de la bétonnière pro du bâtiment!!) .


Du coup est-ce sa mauvaise utilisation ou une erreur de calcul du nombre de sacs (on dira que c'est la deuxième option...) mais on s'est retrouvé en manque de béton et du coup nous avons été en rechercher d'autres en urgence! A noter que c'était un jour férié, donc magasins fermés.

Heureusement ici , peut être ailleurs aussi, on trouve toujours quelques petits fournisseurs dans la campagne qui vous ouvrent leur porte...bref on est revenu avec Fifi, avec quelques 20 sacs de ciments. Selon les indications des habitués, 10 auraient suffi mais en réalité 15 ont été consommés et la dalle n'était pas fini...



A noter la participation primordiale et succulente de Maman qui nous avait préparé un couscous maison pour nous sustenter. Nous la remercions grandement (tu n'apparais pas sur les photos et tu nous en excuseras. On remercie aussi Lili, Iléane la fille de Philippe, qui était photographe pour l'occasion!)


L'histoire c'est donc terminée le lendemain, après avoir été chercher encore quelques sacs de ciments et grâce à l'apparition de notre Zorro, Maurice, ainsi que l'aide de notre ami Gladys surnomé 'sicrié'.



De fait, si vous avez tout lu, vous aurez compris qu'on a gagné en moments conviviaux tout en allégeant notre porte monnaie.


Ca c'était l'histoire de la dalle et depuis, nous patientons que la pluie veuille bien nous permettre de poursuivre car le bâtiment est plus large que la dalle. Elle sera donc prolongée par des plots encastrés sur lesquelles seront posés les poteaux extérieurs. Nous vous raconterons ça dans un autre article n'est-ce pas...


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