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  • Juju

Petit à petit l'oiseau fait son nid...

Dernière mise à jour : 22 avr. 2020


Au retour des vacances de Maman, une question récurrente est ressortie des interrogations qui lui ont été soumises par les uns et les autres et, comme nous aussi nous sommes souvent questionnés sur l’avancement du projet, je me suis dit qu’il pouvait être intéressant de donner un début de réponse. Pas seulement pour éclairer, voire rassurer, mais aussi pour permettre d’apporter de la structure à un projet qui est en partie dans nos têtes.


Tout d’abord, bien que le sujet à été abordé précédemment, il faut rappeler qu’il ne s’agit pas juste de se lancer dans l’agriculture agroécologique. Sur ce point, depuis maintenant une année que nous sommes plongés dedans, je peux dire que nous avançons beaucoup dans nos apprentissages mais qu’il demeure encore beaucoup à apprendre. Et pour cause, il ne s’agit pas seulement d’assimiler des techniques et certains éléments de botanique. Le plus difficile, si j’ose dire, c’est l’observation par l’expérimentation. Aussi, il n’est pas question de jours, de semaines mais bien de plusieurs mois, voire d’années pour un certain nombre de chose.

L’agro-écologie (dans un sens restreint) s’attachant à faire vivre des éléments biologiques dans un contexte qui est spécifique sans que nous ayons trop à intervenir. Or les éléments d’apprentissage, issus de diverses sources extérieures, ne sont adaptés que dans le contexte où ils ont été établis ce qui le plus souvent correspond aux pays tempérés. Nous devons donc prendre le temps d’apporter notre grain de sel et modifier parfois le menu.


Par ailleurs, s’agissant d’une agriculture naturelle, il faut bien constituer les matières premières nécessaires à l’édification de nos constructions, si vous me suivez. Cela rejoint le second point du projet qui parle de « jardin ». Construire et structurer les choses, lorsque l’on parle de plantes, n’est pas le même temps que de construire un mur.


Et j’ai envie de dire que même là, compte tenu de la dynamique dans laquelle nous avons choisi de vivre, la notion de temps est tout à fait relative, ou tout du moins ce temps n’est-il plus suspendu à une notion d’argent (« le temps c’est de l’argent et l’argent c’est du temps » une belle arnaque de notre temps selon moi pour nous rendre esclave, non pas du temps, mais de l’argent!) mais davantage à des éléments météorologiques, voire à la liberté de nos volontés.



De fait, plein de petites choses se créent et se modifient dans de nombreux petits recoins des surfaces que nous occupons. Cela va des parcelles cultivées, à la végétation que nous cherchons à orienter et aux équipements que nous installons.


Pour la petite anecdote et en parlant « d’orienter », nous avons utilisé un goyavier qui a été couché par le cyclone Maria afin de nous en servir comme tonnelle pour nos christophines.


Ainsi, au fur et à mesure, nous plantons arbres, arbustes, cultures permanentes / plantes de services, que nous avons préalablement fait pousser ou qui nous ont été généreusement données. Pour le moment comme tout est encore jeune et compte tenu de la pousse rapide de la végétation, le résultat n’est pas encore trop visible.

Nous avons installé un grand bac à compost près de la serre que nous avons fabriqué avec des palettes. D’autres suivront par la suite pour être installés au plus près des parcelles. Il nous faut également trouver d’autres grands bidons pour la récupération de l’eau de pluie (récupérateur d’eau de pluie), qui même s’ils sont rarement vides, voire même à moitié pleins compte tenu de la pluviométrie, nous sont utiles pour les plants sous abris et lors des rares périodes de sécheresse.


Dans le même temps, il faut tondre, tailler, broyer, préparer le compost, récolter le fumier de Gus et de Praline (pour elle c’est plus délicat vu qu’elle n’est jamais au même endroit, hormis la nuit!), préparer les purins etc, etc…et bricoler.

En parlant bricolage, un petit point s’impose je pense sur le projet du bâtiment à construire. Vous devez vous demandez où nous en sommes là aussi, notamment ceux qui nous ont apportés leur généreuse participation par le biais de la cagnotte ( Vous pouvez encore participer si vous le souhaitez et visiter la page en cliquant sur ce lien) et nous vous en remercions encore.

Nous prévoyons de construire une sorte de grand carbet sur une surface d’environ 50M2. Ce n’est pas très grand mais nous n’avons guère de surfaces planes. A l’intérieur plusieurs espaces seront crées afin de bénéficier d’un atelier, d’un coin stockage et conditionnement, du poulailler qui dépassera du carbet afin que les poules aient un coin jardin (et oui des poules heureuses ça fait de bons gros oeufs et beaucoup de « Kaka Poul » (fumier de volaille).

Donc, après un petit tour d’horizon auprès des fournisseurs, nous avons établis que le budget global tournerait autour des 4000 €. Par rapport au plan prévu, nous devons nous renseigner sur certains points de construction compte tenu de l’exposition aux vents. Nous furetons un peu partout pour avoir des trucs et astuces afin de réduire la facture mais sans réduire la qualité. Ainsi nous espérons que quelques matériaux pourront nous être apportés sans trop de frais voire gratuitement, ce serait bien.

Pour le reste ce sera des coups de main et de l’huile de coude!


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